Le Poète Maudit

 

 

Description :

Issu d’une famille aisée du VIème arrondissement, le poète maudit a choisi dès son plus jeune âge de se confondre dans la rébellion estudiantine en réaction au monde matérialiste et petit-bourgeois qu’il abhorre et dont il est issu. En passe d’obtenir (pour la 5ème année consécutive) un DEUG de Lettres Classiques, il attend avec impatience de fouler les marbres de la Sorbonne comme nombre de ses illustres héros avant lui. Il lui fut échu pour son treizième anniversaire un CD Rom des " plus grands moments de la poésie romantique ". Ayant interverti par mégarde la pochette de celui-ci avec celle des " plus grands moments du cinéma érotique des années 80 " il voue depuis un culte sans borne à la poésie (surtout la période Brigitte Lahaie ). Il recherche lors de ses longues promenades mélancoliques, sur les bords de la Seine, son Elsa Triolet, celle grâce à qui il pourra enfin trouver une rime en "our".

Son physique :

Il ne sort jamais sans sa longue chevelure noire de jais (coloration pour 80 francs chez Geek & Shoulders) tombant négligemment sur son cou imberbe, ni sans sa longue écharpe informe en vraie laine de mouton Afghan (1780 francs chez Colette), son long manteau grisâtre et usé (à la main) dont les pans accompagnent doucettement le bal des feuilles mortes tourbillonnants lors des longs matin d’automne (6500 chez Yoji Yamamoto, en solde au Bon Marché pour 6300francs, une affaire) , sans oublier ses vieilles puma Helmut Lang (900 francs chez FootLocker)

Il se déplace :

Exclusivement en solex 3800 qui laisse flotter son écharpe au gré du souffle gracile de l’ami vent et des priorités à droite. Il se surnomme d’ailleurs à cet effet l’Ange Maudit du VIème, arpentant motorisé les allées tortueuses et…heu…graciles, de son pâté de maison.

Il aime :

Le cinéma muet, slovène, et/ou en noir et blanc, les chefs d’œuvre noirs du cinéma américain tels " Titanic " et " Rocky III " (l’Oeil du Tigre), Baudelaire (sauf sur la fin où l’on sent le vieux, d’après lui, tirer un peu trop sur la ficelle du commercial) et les livres à la bibliothèque qu’il aime proportionnellement à la couche de poussière qui les recouvre quand il les emprunte.

Il n’aime pas :

L’enfer, c’est les autres. Ce monde de haine et de barbaries administratives, ce monde futile, abject et hypocrite, qui ne comprendra jamais l’être subtil et désespéré qu’il est. Il aime pas les jeunes qui l’houspillent et les feux rouges du boulevard St Germain.

Son type de femme :

Sa muse éternelle, à qui il déclamera : " Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire/J'ai vu tous les soleils y venir se mirer/S'y jeter à mourir tous les désespérés/Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire "

Sa phrase d’approche :

" Tes yeux sont si profonds qu'en… que .. euh.. ça va, toi ? "

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