La Racaille

 

Description :

Issu des quartiers défavorisés de la banlieue parisienne, il fut élevé à suivre la dure loi du bitume. La vie ne lui a jamais fait de cadeau . Il ne croit plus en l’égalité des chances : les cartes dans la manche sont pipées d’avance . Il a découvert les filles dans les clips de ses groupes de rap préférés, et en a déduit que des êtres à moitié nus qui passent leur journée à danser autour d’une piscine ne peuvent être foncièrement mauvais. Depuis, il cherche à en conquérir le plus possible pour compléter son " tableau de chasse ", utilisant les moyens les plus divers.

Son physique :

Il a la mine renfrognée, le regard mauvais, et une silhouette filiforme qu’il cache dans un survêtement Lacoste jaune poussin – qu’il n’oublie pas d’ôter le dimanche. Pour les grandes occasions, il pense toujours à revêtir sa parure d’anti-vol pour booster, qu’il laisse négligemment tomber sur son cou décharné. On le reconnaît de loin grâce à sa visière et à sa coupe de cheveux, qui rendrait jaloux Fabien Barthez.

Il se déplace :

En RER jusqu’à Charles de Gaulle – Etoile, ou dans une voiture dont il est rarement le propriétaire, mais qui est plus souvent " celle à un pote ". Toujours flanqué de son crew (groupe d’inséparables compères) avec qui il zone, il " kif " découvrir les contre-allées de la cité des Trois Mille.

Il aime :

Les paroles subversives de ses poètes préférés, tel que Yannick Noah ou Didier " three-pack " Barbelivien. Il aime le foot dans les escaliers, les longues balades sur les Champs-Élysées, où il stagne souvent, admirant le paysage urbain et les " cousines " qu’il siffle.

Il n’aime pas :

Comme tout le monde : ranger sa chambre, sa mère qui le ridiculise devant ses potes du Bâtiment K, l’autorité de ses professeurs. La police, les contrôleurs de la R.A.T.P qui n’ont de cesse de réduire son espace de liberté d’expression, " tu vois ? ", les prix des survêtements Lacoste et les filles qui préfèrent un Mac Do à 40 francs à un grec à 22.

Son type de femme :

Toutes les Bimbos – blondes à forte poitrine - qu’il voit dans le poste, les " cousines " qui dansent en boite, même quand elles ne lui parlent pas, celles qui veulent et celles qu’il faut convaincre – dans ce cas précis, son fidèle compagnon canin et sanguinaire peut lui être utile.

Sa phrase d’approche :

" Ouaich, cousine là, t’as pas deux balles pour me dépanner, c’est pour un grec à 22… tu préfères le do Mac ? "

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